Prise de parole lors du rassemblement suite à la mort de Nahel et aux violences qui s’en sont suivies

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Gentilly à gauche Autrement exprime toutes ses condoléances à la famille et aux amis de Nahel et affirme fortement que rien ne peut justifier la mort de qui que ce soit et en particulier celle d’un jeune

Mais rien non plus ne peut justifier que la douleur et la colère s’expriment à travers le déchainement de la violence des dégradations, du pillage. Partout en France et aussi à Gentilly où la mairie, des commerces, des voitures ont été brulés, pillés saccagés.

S’il n’en reste plus beaucoup de traces c’est grâce aux agents municipaux qui se sont mobilisés pour nettoyer les dégâts. Un grand merci à eux et aux élus qui eux aussi se sont mobilisés pour protéger notre ville

Au-delà de ces émeutes Gentilly à gauche Autrement s’interroge, pourquoi ces jeunes de nos quartiers pillent et saccagent, pourquoi leurs parents semblent impuissants ? Nous pensons que le sentiment d’abandon, de discrimination que vivent les habitants de ces quartiers depuis si longtemps explique ces émeutes. L’arrogance du président de la République, son manque d’écoute, son balayage d’un revers de main méprisant du plan Borloo qui proposait 19 plans d’action pour les banlieues expliquent ces émeutes.

Nous le comprenons même si nous condamnons ces saccages avec une très grande fermeté.

Alors oui, nous sommes Solidaires de Nahel et de sa famille, oui nous condamnons ces exactions intolérables mais nous demandons aussi au gouvernement de prendre le temps de l’écoute, écoute des maires, des élus qui connaissant bien leurs villes, écoute des associations de quartier qui sont proches de ces jeunes. Ces quartiers, ces jeunes sont notre richesse, il faut que le Président le reconnaisse et apporte ton son soutien aux élus et aux associatifs. Ce laissez aller vis à vis des quartiers et de la population la plus démunie fait le lit de l’extrême droite, il faut réagir, ce n’est pas l’extrême droite– ci qui apportera des solutions.

Les jeunes sont notre avenir, il faut qu’ils le sachent et se sentent des citoyens de plein droit.