Attentat contre Charlie-Hebdo : appel au rassemblement

0
204

Gentilly à Gauche Autrement appelle toutes celles et tous ceux qui le souhaitent à se joindre au rassemblement des forces républicaines le samedi 10 janvier à 12h devant la Mairie.

En décimant la rédaction de Charlie Hebdo, les auteurs de ces actes insupportables et odieux, ont frappé au cœur nos valeurs communes, la démocratie, la liberté d’expression. Il est essentiel, à nos yeux, de nous rassembler tous ensemble pour marquer notre solidarité aux victimes, à leurs proches, et montrer que nous ne cèderons pas à la terreur.

Il est urgent, également, de prendre le temps de la réflexion. Depuis l’attentat de mercredi dernier, des lieux de culte musulmans ont été attaqués, des personnes de confession musulmane ont été sommées, dans les médias, de faire acte de contrition en tant que musulman. Cela non plus, nous ne saurons le tolérer.

Notre société est malade. Nous sommes en train de perdre du terrain dans de nombreux combats. Celui de la liberté d’expression, celui de la liberté tout court face à un fanatisme qui, directement ou non, nous agresse tous. Celui du glissement du FN vers le pouvoir, qui a peut-être connu un tournant mercredi. Celui d’un système économique qui structurellement creuse les inégalités et détruit les écosystèmes. Celui du climat. Que nous le voulions ou non, nous sommes tous conduits à nous interroger sur ce que c’est d’être un Homme, un consommateur, un citoyen.

Réagir aux symptômes ne suffira pas. Il faut nous mobiliser tous ensemble contre la haine, le racisme, l’exclusion, la misère, nous serrer les coudes, nous tendre la main, prendre notre part de responsabilités dans ce qui ne va pas. Défendre la démocratie, les libertés, l’égalité, la fraternité passe par nos actions du quotidien et notre capacité à nous investir sur le long terme pour faire évoluer la société.

Tous ensemble, montrons notre attachement à la liberté, à l’égalité, à la fraternité.

Montrons que nous ne laisserons pas notre société glisser dans la violence, la haine et le mépris.

A leur manière, c’est aussi cela que défendaient les journalistes assassinés mercredi.